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Vitesse
La vitesse joue un rôle aggravant en cas d'accident. L'énergie du choc est également plus importante (proportionnelle au carré de la vitesse, une vitesse 20 % plus élevée, provoquera un choc 44 % plus violent). Les principales études liant la vitesse et les accidents se basent sur l'étude référente de Nilsson (analyse des accidents sur les routes suédoises avant et après les changements de limitation de vitesse) : la formule mi-empirique, mi-théorique de Nilsson
indique que sur route et autoroute, la probabilité d’accident mortel est proportionnelle à la puissance 4 de la vitesse moyenne (en ville, à la puissance 2,5) ; la courbe de Nilsson montre que si la vitesse baisse de 1 %, le nombre d'accidents diminue de 2 %, le nombre de blessés de 3 % et le nombre de tués de 4 %. La formule mi-empirique, mi-théorique de Nilsson est remise en cause par la Ligue de Défense des Conducteurs qui conteste la méthodologie de l'étude de Nilsson ne prenant pas en compte la vitesse du véhicule au moment de l'accident, les progrès techniques, l'état des routes, la vitesse au moment de l'impact, le modèle de voiture.La vitesse provoque notamment :
- un risque de perte d'adhérence plus important, notamment en cas de coup de volant (l'accélération en virage augmente selon le carré de la vitesse, cf. Cinématique > Mouvement circulaire)
- un allongement de la distance d'arrêt.